Structures d’appui à la recherche
Pr QUANTIN Catherine
Service biostatistiques et information médicale (SBIM)
Le service biostatistiques et information médicale (SBIM) dirigé par le Pr. Catherine QUANTIN est composé de trois unités fonctionnelles:
Présentation
Le Département d’Information Médicale a pour mission de veiller à l’exhaustivité et à la qualité des données médico-administratives du Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information (PMSI), ceci afin d’optimiser les recettes du CHU dans le cadre de la Tarification à l’Activité(T2A). Pour ce faire, il croise les informations issues de différentes bases de données institutionnelles et analyse l’activité des services cliniques. Par ailleurs, il participe à diverses études médico-économiques, notamment par des comparaisons recettes/coûts des séjours.
Parallèlement, le DIM a une activité de formation, d’aide au recueil et à la saisie des données PMSI
Equipe médicale et personnel d'encadrement
Fonction: Praticien Hospitalier
Nom/Prénom: Docteur Romain CAILLIOD
Fonction: Maître de conférences des universités-Praticien hospitalier
Nom/Prénom: Docteur Anne Sophie MARIET
Fonction: Praticien Hospitalier
Nom/Prénom: Docteur Georges MOREIRA
Fonction: Praticien Hospitalier
Nom/Prénom: Docteur Gilles NUEMI
Fonction: Praticien Hospitalier
Nom/Prénom: Docteur Mickael PICCARD
Fonction: Chef de Clinique Assistant
Nom/Prénom: Docteur Melchior DE GIRAUD D'AGAY
Fonction: Assistant spécialiste des hôpitaux
Nom/Prénom: Docteur Leonardo GIGANTE
Fonction : Cadre médico-administrative, responsable des TIMs
Nom/Prénom: Madame TAINTURIER Corinne
Le service se situe au rez-de-chaussée bas du Bâtiment Administratif
Fiche Contact DIM
Présentation
L'Unité de Biostatistiques-Epidémiologie-Recherche (BER) est spécialisée dans le recueil, le codage et sa validation ainsi que les analyses statistiques et le développement méthodologique nécessaire à l'analyse des données contenues dans les grandes bases de données médico-administratives (PMSI, SNDS) dans le domaine de la santé publique. Son équipe a été l'une des premières à obtenir l’accès aux données SNDS pour une recherche en pharmaco-épidémiologie, en collaboration avec l’équipe Inserm (UMR1018-Equipe Biostatistique en grande dimension) du CESP (Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations) à laquelle Catherine Quantin est rattachée. Elle collabore avec des équipes internationales comme avec le Pr Victor Rodwin (Professeur de politique et gestion de la santé, Wagner School of Public Service, New York University) et l’Institut de médecine sociale et préventive, UNIL, Lausanne, sur la comparaison des indicateurs de santé à partir de ce type de données. Elle collabore également avec le Pr Abrahamowicz (Professor in Epidemiology and Biostatistics) de Mc Gill Montreal (Canada) et participe au réseau international d’experts en biostatistique et épidémiologie de l’ Initiative STRATOS (STRengthening Analytical Thinking for Observational Studies). Elle est également responsable du Groupe de travail sur l’analyse des données dans le cadre de l’action européenne (“Multi-Sectoral Responses to Child Abuse and Neglect in Europe: Incidence and Trends” (Euro-CAN) CA19106). L'unité contribue aussi aux projets de recherche des services cliniques du CHU de Dijon par son aide méthodologique et réalise de nombreux travaux pour lesquels il obtient les financements nécessaires, notamment à partir des données du SNDS (Système National des Données de Santé). Le SNDS intègre les données de l’Assurance Maladie (consultations et médicaments), les données des hôpitaux (base PMSI) et les causes médicales de décès (base du CépiDC de l’Inserm). Ces travaux sont parfois réalisés en complétant les informations des bases de données médico-administratives par d’autres sources. Par exemple, le service étudie l’effet de la multi-exposition au bruit environnemental et à la pollution de l’air en périnatalité et sur la survenue d’évènements neuro-cardio-vasculaires en collaboration avec les services cliniques du CHU, le laboratoire Chrono-environnement et le CHU de Besançon. Il participe aussi à la demande d’institutions nationales dans le domaine de la santé (ANSM ; ATIH ; CNAM ; ONPE ; SPF ; Ministère : DREES, DGOS) à des expertises ou études épidémiologiques avec pour objectif général la connaissance des problèmes de santé dans les populations et de leurs déterminants.
Présentation
Le CHU Dijon Bourgogne a décidé de se doter d’un nouvel outil, un entrepôt de données de santé (EDS) baptisé Erebia pour « Entrepôt pour la recherche business intelligence et l’intelligence artificielle ».
Erebia permettra de regrouper au même endroit toute l’information médicale des patients qui fréquentent le CHU, et de la structurer, afin de permettre la réutilisation de ces données pour le bien commun, dans le respect des règles éthiques, déontologiques et juridiques, au service de la recherche, de l’innovation mais aussi du pilotage stratégique. L’EDS offre également une opportunité pour la mise au point d’outils diagnostics et pronostiques fondés sur l’intelligence artificielle, le CHU Dijon Bourgogne ayant développé une expertise reconnue dans le domaine.
Trois structures du CHU sont chargées de le mettre en place : la direction des services numériques (DSN) qui en a la responsabilité technique, la direction de la recherche clinique et de l’innovation (DRCI) qui en a la responsabilité réglementaire, et le service biostatistiques et information médicale (SBIM) qui en a la responsabilité médicale et scientifique. L’unité EDS du SBIM aura pour mission d’assurer l’exhaustivité, la qualité et la cohérence des données intégrées dans Erebia, d’exploiter l’EDS par l’extraction et la mise en forme des données mises à disposition des utilisateurs et en aidant à la conception et à la réalisation des projets.
La construction de notre EDS se fait en lien avec les 5 autres établissements du groupement de coopération sanitaire (GCS) Grand-Est : les CHU de Besançon, Nancy, Reims, Strasbourg et le CHR de Metz-Thionville. Ensemble, nous avons constitué la Plateforme d’Accessibilité et d’Intelligence en Données de Santé Grand Est, appelée PAISaGE. C’est dans ce cadre qu’a été construit le projet EDEN4Health qui entend développer un réseau d’EDS dans chacun de ces établissements totalement interopérables entre eux et avec les sources de données nationales et internationales.